Anthony, c’est Marcinelle, l’Italie, la pizza maison, les pâtes, sa famille et son terril, bien sûr !
Leurs grand-parents sont venus d’Italie pour travailler dans les mines de Charleroi.
Ils y vivent depuis plusieurs générations.
Anthony n’imagine pas vivre ailleurs.
Marcinelle, Charleroi, c’est là qu’il vit, qu’il a toujours vécu, c’est là qu’il travaille, ce sont ses racines, c’est sa patrie et il la défend de tout son coeur.
Anthony, au Bois du Cazier, se sent comme chez lui.
Il y a passé toute son enfance, à venir rendre visite à son grand père.
Il est d’ailleurs surpris de devoir désormais payer une entrée.
Pour lui, ce sont ses origines et son histoire, qu’il tente de transmettre à ses enfants.
Il me fait visiter le centre de Charleroi, tout n’est que chantier. La moitié des maisons sont démolies, celles restantes sont vides. Il ne reconnait plus rien.
Anthony me montre une maison en démolission, il me raconte que c’est là qu’il a embrassé Maïté il y a 10 ans, on ne voit plus que le graffiti sur le mur derrière, qui a survécu, pour le moment.
Les rues sont désertes. Anthony est un peu inquiet, il m’explique que tous les petits commerçants ferment, ne pouvant attendre la construction du nouveau centre commercial. De toute façon, ils ne pourraient sans doute pas se payer une surface dans celui ci.
Mais Anthony est optimiste de nature, et il continue son chemin, s’investissant de plus belle dans sa ville.